Poison Ivy, l’Empoisonneuse, la terroriste verte, me semblait la figure féminine idéale.
Position inspirée d’un haut relief que j’adore : le Triomphe de Flore, de Jean-Baptiste Carpeaux, 1866, dont la version finale décore le Pavillon de Flore, au Louvre.
Flore est la déesse romaine de la végétation et du printemps, toujours parée de fleurs.
Petit clin d’oeil aussi à la « terrible Perséphone », qui revient des Enfers à chaque début de printemps, avec sa mère Déméter, déesse de la terre nourricière.
Histoire de Poison Ivy :
De son vrai nom Pamela Lillian Isley, Poison Ivy est une super-vilaine made in DC Comics.
Poison Ivy est surtout une victime, d’un savant fou qui en fait son amante et expérimente plein de mélanges toxiques sur elle. Elle devient capable d’entrer en symbiose avec les plantes (et ça c’est cool) et les commander. Mais devient folle et très lunatique quand le savant l’abandonne (no comments). Lors du 1er affrontement avec Batman, elle menaçait de… libérer un poison dans l’air de Gotham.
Plus tard, elle s’installe sur une île et en fait un jardin luxuriant. Elle en est chassée par des fabricants d’armes qui ont besoin du territoire. Alors qu’elle veut punir les responsables, elle est de nouveau arrêtée par Batman. Elle décide alors de purifier Gotham via les plantes.
Encore plus tard, elle adopte 16 orphelins et vit dans un paradis tropical construit sur les ruines de Gotham. Elle s’allie même avec Batman et fournit en fruits et légumes les survivants du tremblement de terre. Mais quand la ville rouvre, le conseil veut récupérer son parc et menace d’utiliser contre elle un puissant herbicide.
Terroriste écologiste, elle poursuit son œuvre verte dans plusieurs histoires.